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Prothèse totale du genou (PTG) – Questions fréquentes

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Prothèse totale du genou (PTG) – Questions fréquentes

Découvrez les principales questions liées à la pose de prothèse totale de genou (PTG) et fréquemment posées par la patientèle du Docteur Thomas-Xavier Haen.

Décision d'opération

 

 

L’opération est-elle urgente ?

En règle générale, l’opération de prothèse du genou n’est pas urgente, et mieux vaut l’entreprendre quand on se sent bien prêt, et que tout est bien organisé au niveau personnel et familial afin d’être le plus serein possible au moment de s’y engager.

Dans certains cas, cependant, il est recommandé de ne pas trop tarder (même si on a toujours quelques semaines/mois pour s’organiser) : quand le genou est très enraidi (difficultés importantes à tendre ou à plier le genou, mieux vaut ne pas le laisser s’enraidir d’avantage, sinon il y a, statistiquement, un risque plus important de ne pas récupérer à termes un genou aussi mobile qu’on l’aurait souhaité. De même, en cas d’importante déviation (jambes tres arquées ou genou « en X »), si la décision de la prothèse est prise mieux vaut ne pas laisser les jambes se déformer d’avantage sinon on doit dans certains cas implanter une prothèse un peu plus massive pour redresser la jambe et stabiliser le genou.
Au moindre doute, il faut en parler avec un chirurgien du genou.

 

A quel âge peut-on se faire opérer d’une prothèse de genou ? (Est-ce possible chez les jeunes ?)

Il n’y a pas de règle figée, pas d’âge minimal.
Bien entendu, c’est une opération conséquente, qui n’est réalisée que si certains critères sont réunis (usure importante, douleurs sévères résistant à un traitement médical maximal, raideur sévère du genou). Vu les contraintes de l’opération, et un risque toujours existant de devoir changer la prothèse (au bout de 25 ans environ), on évite si possible d’opérer les patients trop jeunes. Mais il peut arriver que, du fait d’une arthrose rapidement évolutive (séquelles d’accidents, fracture du genou, ou arthrose familiale sévère) on constate une dégradation importante chez des patients jeunes. Il peut donc arriver que l’on n’ait pas d’autre solution à proposer qu’une prothèse du genou. C’est arrivé, dans mon expérience, d’opérer des patients à partir de 40-45 ans.

A l’inverse, il n’y a pas d’âge limite. Bien entendu, quand on est tres âgé, on est plus fragile, et une intervention de pose de prothèse est une procédure relativement lourde pour un organisme. On s’assure donc bien, au préalable, par des consultations régulières, en lien avec le médecin traitant, l’anesthésiste, voire un gériatre, que les conditions médicales sont réunies pour autoriser une opération dans de bonnes conditions de sécurité.
Mais il faut aussi savoir que, encore plus chez les personnes âgées, le fait de ne plus pouvoir marcher du fait d’une arthrose sévère peut avoir des conséquences médicales importantes (altération cardiaque, diminution des fonctions supérieures, risques de chutes…). Ainsi, les Gériatres encouragent souvent les opérations en pratique afin de permettre de conserver une bonne autonomie.
Bref, c’est du cas par cas, et il ne faut pas hésiter à en discuter en consultation.

 

Si l’on souffre d’une arthrose des 2 genoux, quel delai prévoir entre deux prothèses de genou ?

Il n’y a théoriquement pas de règle, et une chirurgie du 2ème côté peut théoriquement s’envisager dès 15 jours apres le 1er côté.
Néanmoins, par expérience, le Dr Haen préconise généralement de temporiser quelque peu avant de lancer l’intervention sur le 2ème côté. Il faut en effet laisser à l’organisme le temps de « se requinquer » afin d’être le plus en forme possible pour entreprendre la 2nde opération. Et en même temps, il faut savoir ne pas trop attendre non plus, car s’il existe une arthrose sévère sur le 2ème côté, cela peut ralentir les progrès sur le 1er côté, opéré.
Il n’y a donc pas de règle préétablie, c’est à discuter au cas par cas avec votre Chirurgien.

Technique chirurgicale

 

Quel est le meilleur chirurgien pour une prothèse de genou ? Quel Hôpital choisir pour sa prothèse totale de genou (PTG) ?

De nombreux services sont compétents. Je conseille de choisir quelqu’un qui répond à ces critères :

  • Gros volume chirurgical. Il est en effet démontré que les résultats sont meilleurs quand on pratique une opération au-delà d’un certain nombre par an ;
  • Chirurgien attentif aux innovations, nouvelles technologies et prothèses modernes, afin de faire bénéficier ses patients de toutes les innovations.
  • Mais également un Chirurgien avec qui l’on s’entend bien, auprès de qui on est en confiance, y compris pour exprimer ses craintes. C’est la clé pour un accompagnement rassurant pour le patient, et d’une intervention qui sera réalisée dans les meilleures conditions possibles.

 

Y a-t-il un risque d’allergie à la prothèse de genou ?

Oui ce risque existe théoriquement. Il est tres rare heureusement, mais une allergie aux métaux de la prothèse peut entrainer des symptomes de type douleurs et inflammations persistantes du genou, conduisant parfois à devoir la changer.
Il existe en revanche des prothèse spéciales, dites « anti-allergiques », où les métaux sont recouverts d’un revêtement anallergique.
Il faut donc signaler au Chirurgien, avant l’opération, si vous avez des réactions au niveau de la peau (rougeurs, démangeaisons…) lors du port de bijoux fantaisie notamment. Il pourra alors prendre les mesures adaptées à votre situation.

L'opération en pratique

 

Quelles affaires prendre à la clinique pour une opération de prothèse de genou (PTG) ?

  • Des tenues de type jogging, shorts, t-shirts etc., faciles à enfiler. Il faut mettre des tenues « de ville » dès que possible, et ne pas rester en pyjama au fond de son lit plusieurs jours ! Ceci afin de reprendre une vie normale le plus rapidement possible.
  • Des affaires de toilettes
  • De quoi s’occuper : livres, ordinateur…
  • Ses papiers (carte vitale, carte Mutuelle)
  • Les radios, scanners, IRM…, sauf si vous les avez déposées au Dr Haen en préopératoire
  • Le matériel prescrit : béquilles, bas de contention etc.

Quel est le prix d’une prothèse totale de genou (PTG) ?

La prothèse est prise en charge par la Sécurité sociale, en France. Ce n’est donc pas au patient d’assumer ce cout. Il y a parfois des couts supplémentaires, pour des guides sur mesures, prothèse sur mesure etc., mais là aussi ce n’est pas au patient de le payer, c’est pris en charge au niveau de l’établissement.
Par ailleurs, le Dr Haen exerce dans cliniques conventionnées avec la Sécurité Sociale. Ainsi, les honoraires du chirurgien et de l’anesthésiste sont pris en charge (totalement ou en partie) par la Mutuelle du patient.

Les suites de l'opération

 

Peut-on monter et descendre un escalier après prothèse de genou ? Peut-on retourner à domicile après pose de prothèse du genou si l’on a des escaliers ?

La présence d’escalier n’est pas un frein au retour à domicile. Certes, les patients franchissent les escaliers à leur rythme au début, en s’aidant de la rambarde, mais les escaliers ne doivent pas les empêcher de sortir tous les jours pour marcher dehors et faire leur rééducation.

De plus les kinés de la clinique s’assurent, avant la sortie, que les patients sont bien à l’aise dans les escaliers.​

 

Quel risque en cas de chute sur une PTG ?

La plupart du temps, c’est une simple contusion et il n’y a pas d’autres conséquences que des douleurs persistant 10-15 jours.
Mais parfois, une mauvaise chute peut engendrer une fracture de l’os autours de la prothèse.
En cas de douleurs importantes et/ou d’impossibilité de marcher ou de tendre la jambe, il faut consulter rapidement en vue de faire réaliser des radios, qui affirmeront alors le diagnostic. Le traitement peut être une immobilisation du genou, sans appui pendant 6 semaines, mais le plus souvent il sera nécessaire d’opérer pour fixer la fracture voire changer la prothèse. Cette situation est heureusement rare en pratique.

 

La PTG fait-elle sonner aux portiques de sécurité à l’aéroport ?

Oui, mais les agents de sécurité ont l’habitude de ces situations. Nous vous remettons de plus, à l’issue de l’opération, un certificat de « porteur d’implant », en français et en anglais, à présenter aux contrôles.

 

Combien de temps après l’opération de prothèse de genou faut-il poursuivre les anticoagulants ? Peut-on les arrêter avant, si l’on remarche bien ?

Il est recommandé de prendre des anticoagulants pendant 35 jours à compter de l’opération, afin de prévenir les risques de caillots sanguins dans une veine de la jambe, pouvant ensuite migrer au niveau des poumons.
Il faut respecter cette durée même si l’on remarche bien, car l’opération entraine en soi un risque augmenté de phlébite, même si l’on remarche bien.

 

Combien de séances de kiné faut-il prévoir après pose de prothèse du genou ? Quelle est la durée de la rééducation après prothèse du genou ?

Il n’y a pas de nombre fixe, cela dépend des patients, selon les progrès, et l’importance de l’usure préalable.
En pratique, après l’opération on préconise 3 à 4 séances par semaine le 1er mois. Puis on peut espacer le rythme des séances progressivement : par exemple 2 fois par semaine le 2ème mois, puis 1 fois par semaine. Puis on arrête progressivement, à mesure que le patient reprend ses activités à côté (marche, vélo…), qui font également office de rééducation.
La rééducation avec un Kiné s’étale donc en moyenne sur 3 mois, parfois un peu plus.

 

Quelle est la durée de l’arrêt maladie après prothèse de genou ?

La durée minimale est généralement de 1 mois. Chez les patients exerçant un travail de bureau, sédentaire, une reprise du travail peut s’envisager à partir de 1 mois – 1 mois ½ après l’opération. Idéalement sous forme de télétravail dans un 1er temps, afin de limiter les contraintes liées aux transports.
Chez les patients effectuant un travail physique (avec port de charges lourdes, ou mouvements fréquents de flexion du genou etc.), l’arrêt de travail peut être de 3 – 4 mois, afin de reprendre dans de bonnes conditions, quand l’on a totalement récupéré.

 

Y a-t-il des mouvements interdits après prothèse de genou (PTG) ?

Non, il n’y a pas à proprement parler de « mouvements interdits », comme on pourrait en évoquer pour la prothèse de hanche. La prothèse de genou possède une bonne stabilité intrinsèque, elle n’est pas à risque de se déboiter si l’on fait un faux mouvement.
Simplement, par conforts, il vaut mieux éviter les mouvements de torsion initialement, le genou étant une articulation fonctionnant surtout en flexion – extension. Par exemple, lors de la reprise de la natation, mieux vaut commencer par les nages avec des battements (crawl…), plutôt que la brasse (qui n’est toutefois pas impossible à termes)

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